Feux d’artifice sous pression

Les feux d’artifice, tradition festive incontournable, se retrouvent dans la ligne de mire de plusieurs communes belges. Pour des raisons de sécurité et de bien-être animal, certaines localités comme La Bruyère, Andenne ou Éghezée, imposent des restrictions drastiques sur leur usage pour le réveillon. Cette tendance suscite la colère des professionnels du secteur, à l’image de Vincent Demoulin, grossiste en pyrotechnie depuis trois décennies et responsable de la société Party-fices, qui assure cette année des spectacles à Namur, Ostende et Mons.

Demoulin déplore des mesures qu’il juge excessives et peu fondées. Selon lui, les données montrent que les incidents liés aux feux d’artifice en décembre restent marginaux. Il attribue cette amélioration à des produits plus sûrs, des dispositifs adaptés à tous les âges et à un cadre légal plus strict limitant la vente de matériels dangereux.

Pour les professionnels, ces restrictions menacent une activité encadrée et festive, tout en suscitant des frustrations chez les amateurs de pyrotechnie. Si les communes cherchent à protéger les animaux et à réduire les risques, les artificiers appellent à un dialogue pour préserver une tradition qui illumine chaque fin d’année.