Drame à Bruxelles : Une vengeance familiale tourne mal

Une fusillade tragique s'est déroulée le dimanche 19 mai vers 23h00 sur l'avenue Stalingrad à Bruxelles, faisant un mort et un blessé. Quatre individus à scooter ont ouvert le feu sur le café El Massirat, tuant accidentellement un homme de 28 ans originaire d'Alost, considéré comme une victime innocente.

L'incident serait la conséquence d'une altercation survenue plus tôt dans la journée au même café. Le commanditaire présumé, impliqué dans une bagarre où il aurait perdu plusieurs dents, aurait incité ses fils à se venger après avoir porté plainte à la police. Face au refus du propriétaire du café de montrer les images de vidéosurveillance, les fils seraient revenus armés avec deux complices.

Suite à l'attaque, les autorités ont procédé à plusieurs arrestations. Le père, un de ses fils et un troisième suspect ont été appréhendés peu après les faits, suivis d'un quatrième suspect fin mai. Trois suspects, dont un fils du commanditaire présumé, restent en détention préventive, tandis qu'un autre fils mineur est toujours recherché.

Dans un rebondissement récent, la chambre des mises en accusation de Bruxelles a décidé de libérer sous conditions le commanditaire présumé, un homme de 53 ans. Cette décision, confirmée par le parquet de Bruxelles, soulève des questions sur le déroulement de l'enquête et les preuves disponibles.

Cette affaire met en lumière les conséquences dramatiques que peuvent avoir les conflits personnels lorsqu'ils dégénèrent en violence armée, touchant des innocents et impliquant des familles entières dans des actes criminels.