Entre débat politique sur l’insécurité et action citoyenne

La ville de Mons se trouve au cœur d'un débat sur la sécurité, impliquant à la fois les politiciens locaux et les citoyens. D'un côté, une controverse politique, de l'autre, une action concrète menée par des étudiants.

Georges-Louis Bouchez, président du MR et conseiller communal d'opposition, a récemment partagé sur les réseaux sociaux une photo d'un homme allongé sur un trottoir, qualifiant la scène de "classique et quotidienne à Mons". Il accuse le PS, au pouvoir, d'être trop laxiste face à la consommation d'alcool et de drogue dans les rues. Cependant, la photo ne permet pas de confirmer ces allégations.

Le débat sur l'insécurité à Mons oppose Nicolas Martin (PS) et Georges-Louis Bouchez (MR), tous deux en lice pour le poste de bourgmestre. Bien que la mendicité, l'alcool en rue et l'agressivité soient des préoccupations réelles, les acteurs de terrain nuancent la situation et rejettent les accusations de laxisme.

Dans le passé, une action citoyenne a eu lieu pour dénoncer l'insécurité. Des étudiants montois ont construit un mur obstruant partiellement un tunnel piétonnier reliant le centre-ville au campus universitaire. Cette action, bien qu'illégale, visait à attirer l'attention sur l'insécurité persistante dans ce passage très fréquenté.

Les étudiants, conscients du caractère temporaire de leur construction, appellent à une solution durable pour sécuriser ce tunnel, utilisé quotidiennement par de nombreux étudiants de l'UMons et de la Haute École Condorcet.

Cette situation à Mons illustre la complexité des enjeux de sécurité urbaine, où les perceptions politiques et les actions citoyennes se confrontent à la réalité du terrain.