Les Diables rouges s’envolent pour les États-Unis

C’est officiel : la sélection belge traversera l’Atlantique au mois de mars pour disputer deux rencontres amicales de prestige, en pleine préparation de la Coupe du monde organisée trois mois plus tard par… leurs adversaires du jour.

Le 28 mars, les Diables affronteront le Mexique à Atlanta, avant d’enchaîner le 31 mars contre les États-Unis à Chicago.
Un mini-stage américain pensé comme une répétition générale, notamment pour tester les déplacements, la récupération après un long vol et l’adaptation au décalage horaire de 6 à 7 heures, défi auquel ils seront confrontés lors du Mondial.

Un jackpot… et un refus encore plus lucratif

La tournée devrait rapporter plus d’un million d’euros à l’Union belge.
Un montant déjà élevé, mais moins que ce que proposaient le Qatar et l’Arabie saoudite.
La fédération a pourtant privilégié ce voyage aux États-Unis pour des raisons sportives et logistiques, considérées plus utiles en vue de la Coupe du monde.

Qui fera le déplacement ?

Reste une grande question :
combien de cadres accepteront de partir ?

Ces matchs tombent juste avant le sprint final des championnats européens et de la Ligue des Champions. Certains joueurs pourraient donc demander à être ménagés, comme cela arrive souvent lors des dates FIFA de printemps.

Ce type de préparation n’est pas une première : en 2013, l’équipe de Marc Wilmots s’était déjà rendue aux États-Unis pour préparer le Mondial 2014.

Cette fois encore, les Diables mesureront leur niveau… et leur capacité à être prêts à l’heure du grand rendez-vous.