Tournai

Dans l’entité de Tournai, des pillages archéologiques au détecteur de métaux viennent de déclencher une plainte contre X, déposée par l’asbl Communauté Historia. L’organisation entend marquer un coup d’arrêt à ces actes illégaux, souvent commis par des détectoristes venus de France, en rappelant que la Belgique aussi applique des sanctions.

Le vice-président de l’association, Pierre-Emmanuel Lenfant, dénonce des fouilles sauvages sur des sites connus, qui ont conduit à l’extraction illégale de monnaies, boucles et fragments, au détriment du patrimoine collectif. Selon lui, le pillage a duré une quinzaine de jours, laissant derrière lui une centaine de trous.

Face à l’inaction politique, l’asbl a pris les devants, demandant que l’affaire soit transmise aux autorités françaises, dont la répression contre ce type de délit est particulièrement sévère. Depuis la pandémie, l’attrait des pilleurs pour la Belgique ne fait que croître, mais le message est clair : le patrimoine archéologique, qu’il soit belge ou français, reste protégé par la loi.