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L’ancien manager sportif Vincent Stavaux, 60 ans, comparaît devant le tribunal correctionnel de Mons pour des faits graves d’attentats à la pudeur, commis entre 2005 et 2011 sur huit jeunes basketteurs issus des clubs de Mons et Charleroi. L’homme, qui reconnaît partiellement les faits, encourt jusqu’à six ans de prison ferme.
L’affaire débute par une plainte en 2022, suivie par les témoignages d’autres victimes, toutes d’anciens espoirs du basket. Selon l’enquête, Stavaux aurait profité de son influence et de sa position de mentor pour instaurer une emprise sur ces adolescents, notamment via des séances de sophrologie, souvent à domicile, où des gestes déplacés et des agressions sexuelles sont rapportés.
Les témoignages bouleversants décrivent une manipulation psychologique, parfois aggravée par l’usage d’alcool, et un système bien huilé d’isolement des victimes. Certains jeunes affirment que leur rêve de carrière a été brisé, l’un d’eux a même tenté de se suicider.
Malgré un suivi psychologique engagé, la substitut du procureur souligne l’absence de véritable remise en question. Le parquet requiert six ans de prison ferme. Le jugement sera rendu le 12 mai.
Écrit par: Raphaël Warny
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