Rebecq : les caméras anti-déchets sauvages disparaissent mystérieusement

Destinées à dissuader les dépôts clandestins, les caméras de surveillance installées à Rebecq ont elles-mêmes été victimes d’incivilité : elles ont été volées. Une situation qui illustre un paradoxe surprenant.

Une initiative bien intentionnée

En novembre 2023, le conseil communal de Rebecq avait validé l’installation de dix caméras dans le cadre d’un projet soutenu par la Région wallonne. Ces dispositifs discrets, généralement utilisés par les naturalistes ou chasseurs pour observer la faune, avaient été mis en place pour identifier les auteurs de dépôts sauvages dans des zones fréquemment ciblées.

Une opération sabotée

Quelques mois seulement après leur mise en service, ces caméras ont été volées, mettant à mal le projet. "Ces équipements avaient été acquis pour lutter contre les incivilités environnementales et localiser les personnes se débarrassant de leurs déchets de manière illégale", déplore le bourgmestre Dimitri Legasse. Les caméras étaient fixées de manière discrète sur des arbres ou des poteaux pour capturer les infractions sur le fait.

Le paradoxe de la lutte contre l’incivisme

Ce vol souligne l’ironie d’une situation où des équipements visant à réduire les comportements irresponsables se retrouvent eux-mêmes pris pour cible. Une enquête pourrait être lancée pour retrouver les responsables de ce sabotage, mais pour l’instant, les autorités locales réfléchissent à des alternatives pour continuer à lutter contre les dépôts clandestins.

Alors que ce phénomène reste une préoccupation environnementale majeure, cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontées les communes pour protéger l’espace public. Une chose est sûre : la lutte contre les incivilités n’est pas prête de s’arrêter.