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La baylisascariose : nouvelle menace apportée par les ratons laveurs en Wallonie

todayjuillet 30, 2024 61 4

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Depuis les années 1980, les ratons laveurs se sont établis dans le sud de la Belgique. Bien qu'ils aient une préférence pour les régions boisées et les abords des cours d'eau, ces animaux s'adaptent aisément aux milieux plus urbanisés. En l'absence de prédateurs naturels, leur population a connu une croissance rapide, atteignant aujourd'hui environ 75 000 individus en Wallonie.

Ces mammifères, à l'apparence charmante mais au comportement téméraire, n'hésitent pas à s'introduire dans les habitations à la recherche de nourriture. Cette proximité avec l'homme n'est pas sans risque : ils peuvent blesser les animaux domestiques et, plus préoccupant encore, transmettre des maladies.

Parmi ces maladies, la baylisascariose, causée par des vers intestinaux (Baylisascaris procyonis), suscite une inquiétude particulière. Les œufs de ce parasite, présents dans les déjections de l'animal, sur son pelage et dans son environnement direct, peuvent être ingérés accidentellement par l'homme. Bien que rares, les infections humaines peuvent avoir des conséquences graves, affectant les muscles, le système nerveux et le cerveau.

Face à cette situation, le Service Public de Wallonie (SPW) a émis une série de recommandations :

  • Éviter tout contact avec les ratons laveurs
  • Ne pas les nourrir
  • Fermer les bacs à sable lorsqu'ils ne sont pas utilisés
  • Surveiller les enfants pour éviter qu'ils ne portent de la terre à leur bouche
  • Ne cueillir des baies sauvages que si elles sont à plus de 50 centimètres du sol
  • Laver soigneusement les fruits et légumes, et cuire les aliments provenant de zones potentiellement accessibles aux ratons laveurs
  • Tenir les chiens en laisse dans les milieux forestiers et les vermifuger régulièrement

Récemment, six ratons laveurs ont été identifiés comme porteurs de la baylisascariose en Belgique, une première dans le pays. Cette découverte renforce l'appel à la vigilance des autorités wallonnes, qui peinent à contrôler la prolifération de ces animaux.

Écrit par: sebastiendb

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